2002 |
Pjuske 2002 |
J'ai voyagé dans les 4 coins du monde, la preuve que la terre n'est pas ronde !
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![]() Trajet |
Départ de Bordeaux à la mi août après un hiver de réparations, voir le coin technique, direction la Méditerranée. L’équipage est composé de Pierre,Tove et Emile. Dans les écluses, un Océanis se met derrière nous ; on s'aide avec les amarres, ils vont à La Rochelle, donc on se suit jusqu'à la première étape : Pauillac. Ils sont là avant nous et c'est leur tour de nous aider dans ce port étroit et où le courant est fort. Le soir, on prend l'apéro sur le Pjuske et on papote : ils sont de Sauveterre et on doit habiter à 2km à vol d'oiseau. Nous passons ensuite deux jours à Royan le vent est-ouest il fait mauvais. Puis direction La Rochelle pour une nuit et les derniers achats pour le bateau . Nous ne résistons pas a un dernier plateau de fruit de mers chez André. Enfin nous allons a St Denis d Oléron qui est le port le plus a l ouest possible avant le départ. Le soir on mange chez Maryse et Jean Pierre on vérifie une dernière fois la météo :ça a l air bon pour demain matin. Départ a 6 heures et cap sur Lisbonne La traversée est bonne ,c est la quatrième pour Pierre et Emile et la deuxième pour Tove ![]() Le vent est de nord ,on fait tout a la voile . Les nuits sont belles avec plein d étoiles filantes. Il y a 3 ou 4 heures difficiles de nuit a l endroit ou les fonds remontent de 4000 a 200 mètres car il y a énormément de pécheurs avec des trajectoires incohérentes pour moi d autant qu ils sont tellement éclairés que j ai du mal a voir leur feux de route . Une dépression est annoncée sur le cap Finisterre donc nous nous arrêtons a La Corogne. ![]() Cela va durer 2 jours de vents d ouest très forts et on en profite pour visiter pour la quatrième fois cette ville superbe. Les restos ne sont pas chers et tout est très bon en particulier los pimentos de padron a l apéro. La Corogne, en Galice, capitale de la province de la Corogne est un port sur une presqu'île de l'océan Atlantique. C'est un important port de pêche abritant des chantiers de construction navale, des usines métallurgiques. Les maisons construites le long du port se caractérisent par leurs façades entièrement vitrées qui valurent à la ville d'être appelée la «?cité de cristal?». Parmi les autres centres d'intérêt de la ville, on retient la tour d'Hercule (torre de Hércules), ancien phare romain rénové au XVIIIe siècle, une enceinte et plusieurs églises médiévales, notamment l'église de Santiago (XIIe siècle) et l'église Santa María del Campo (XIIIe siècle). Fondée par les Ibères et occupée par les Phéniciens, La Corogne passa sous autorité romaine au Ier siècle av. J.-C. En 1588, Philippe II fit partir de La Corogne l'Invincible Armada en direction de l'Angleterre, mais l'année suivante, le navigateur anglais sir Francis Drake s'empara du port galicien et le détruisit presque entièrement. Les Français prirent la ville en 1809 après avoir battu les troupes anglaises du général Moore. ![]() Deux jours après on part après la dépression dans des vents de nord ouest qui ont viré au nord après le cap Finisterre. La descente le long du Portugal durera deux jours de vents a 20 nœuds plein arrière et grosse houle, donc génois tangonné d un coté et grand voile de l autre, mais on va très vite pour nous : plus de six nœuds de moyenne. On commet l erreur de se rapprocher de la cote pour couper entre les îles Berlenga et la terre mais les fonds remontent et la mer se creuse. Emile est de quart de nuit quand une vague vicieuse explose par trois quart arrière ,lui fait traverser le cokpit (heureusement il porte son harnais) ,passe sous la capote et trempe tout l intérieur y compris Tove qui dormait dans le carré. La table a carte a été trempée. Emile me réveille , on décide de repartir vers le large pour passer les îles par l extérieur, puis il part se coucher vaincu par les émotions me laissant sa dernière heure de quart avant les trois heures du mien. La remontée du Tage se fera a la voile dans l après midi . On passe devant la tour de Belem, puis devant le monument des navigateurs ,dédie aux découvreurs Portugais, puis sous l immense pont suspendu encore plus grand que celui de Bordeaux. ![]() On amarre dans une marina en pleine ville . Lisbonne est construite en terrasses sur une chaîne de basses collines surplombant le port. La ville basse (Baixa), rebâtie après 1755, présente de larges avenues droites et bordées d'arbres, de belles places et de vastes jardins publics. L'avenue de la Liberté est l'axe principal du quartier. La place du Commerce, sur laquelle on débouche après avoir franchi un arc de triomphe, et les rues avoisinantes constituent un ensemble de facture classique. Dans la ville haute (Mouraia, Alfama), dominée par la château Saint-Georges (Ve-IXe siècles), les rues étroites et tortueuses ont conservé un caractère médiéval. ![]() Lisbonne est un archevêché et possède de nombreux couvents, églises et monastères anciens, parmi lesquels l'église baroque Saint-Roch (XVIe siècle) et la Sté Patriarcal, cathédrale gothique du XIIe siècle. Dans les faubourgs de Lisbonne, la tour de Belém (XVIe siècle), marquant l'entrée du port et célébrant la découverte d'une route maritime vers l'Inde par le navigateur Vasco de Gama, et le monastère des hiéronymites (XVe siècle), qui renferme les tombeaux de Vasco de Gama et du poète Luis Vaz de Camoens, sont deux chefs-d'œuvre de l'art manuélin. Apres quatre jours de ballades diverses Tove et Emile prennent le bus pour Bordeaux , 18 heures de voyage et moi je reste seul pour continuer. ![]() La brume me fait perdre deux jours puis c est le départ vers Lagos sur la cote sud du Portugal dans la région de l Algarve. La nuit est bonne et je double le cap St Vincent vers 11 heures du matin. Là, un vent de nord de 25 nœuds me propulse à Lagos en temps record. C est une très jolie petite ville que je parcours en vélo (merci Alain), mais bondée de touristes en particulier des anglais. Pas un bateau français au port. Cap a l est pour Faro et Olhao ,un superbe mouillage dans des lagunes. C est un parc national immense. A la pleine mer il n y a que de l eau et quelques villages de pécheurs ça et la . A marée basse tout découvre et on est dans un paysage totalement différent fait de dunes et de petits canaux a sec. Après trois jours je mets le cap sur la rivière Guadiana qui sépare le Portugal de l Espagne. J amarre le PJUSKE a Vila Real de Santo Antonio coté portugais .Il y a un bac toutes les heures pour l Espagne en face et c est commode d aller de la Portgaise plus froide et austère a l Espagnole ou les bars a tapas sont nombreux . Je laisse le bateau un mois et demi le temps d aller vendanger le prometteur millésime 2002. Fin octobre, après vingt heures de bus j arrive avec Emile au bateau. Tove Sigrid et Cedric arrivent en voiture trois jours après .On a le temps de discuter un peu et de préparer le bateau. Croisière sur le Guadiana : on attend le flot (marée montante )et on part vers 15 heures .Le fleuve se remonte sur vingt milles mais on s arrête a mi chemin coté portugais pour passer la nuit .Le village ne possède même pas un bar ce qui pour nous est grave. Mais la ballade est très jolie. Le lendemain, direction Alcoutim et Sanlucar deux villes face à face sur le rio avec leurs châteaux respectifs. Les Espagnols et Portugais ont du se battre la aussi. La navigation est tortueuse entre les collines et on arrive vers midi .Les pontons sont grands des deux cotes mais les places sont prises par une dizaine de voiliers de toutes nationalités. On en a vu aussi a l ancre dans certains méandres de la rivière. Il y en a qui passent l hiver ici. Un suisse a même acheté un terrain avec des orangers en face de son bateau ![]() Le lendemain nous montons encore plus haut sur huit milles et nous jetons l ancre au milieu de nulle part. On part marcher avec Tove en haut des plateaux :le PJUSKE paraît minuscule et la riviere aussi depuis la haut .Nous remplissons le sac a dos d amandes, on en aura pour l hiver. ![]() Il est temps de revenir vers la mer a Ayamonte car Emile a un bus pour Bordeaux samedi matin. Le dimanche nous visitons Séville avec Sigrid et Cédric,nous les laissons à Séville et le soir nous rentrons à bord en bus, notre moyen de transport préféré en Espagne. Nous voilà seuls pour 12 jours Le mardi suivant cap sur la haute mer que le PJUSKE n a pas vu depuis 2 mois. Départ a 13 heures a cause de la marée pour sortir du Guadiana. Direction Cadiz, on est le 5 Novembre et on a pris les pantalons , chaussettes, pulls, les pantalons et vestes de quart sont a portée prés de la descente au cas ou…..et demi heure après c est short et tee shirt comme chez nous l été .Même la nuit il fait bon juste avec un pull. On arrive a deux heures du matin après un slalom entre les cargos au mouillage et les pécheurs et cargos qui entrent et sortent du port. On reconnaît tous les phares feux et bouées de chenal et on est très content de nous. ![]() Cadix est une ville pittoresque, avec des bâtiments blancs de style mauresque et de somptueuses promenades. De magnifiques antiquités romaines et carthaginoises sont exposées au Musée archéologique de Cadix que nous avons visité.Le centre ville est plein de petites ruelles qui mènent toujours sur plein de places très arborées Cadix, une des plus anciennes villes d'Europe, fut fondée en 1000 av. J.-C. par les Phéniciens. De 700 à 600 av. J.-C., c'était un riche marché où l'on trouvait de l'ambre et de l'étain. Les Carthaginois s'emparèrent de la ville en 501 av. J.-C. environ et la perdirent au profit des Romains (201 av. J.-C.) à la fin de la deuxième guerre punique. La ville fut détruite par les Wisigoths au Ve siècle apr. J.-C. En 711, elle fut prise par les Maures, qui la reconstruisirent. Alphonse X, roi de Castille et de León, reprit la ville en 1262. Après la traversée transatlantique de Christophe Colomb en 1492, les navires espagnols qui rapportaient les trésors des Amériques utilisèrent Cadix comme base, et la ville devint une des plus riches villes d'Europe. Quand les autres puissances maritimes d'Europe commencèrent à menacer la suprématie navale de l'Espagne, Cadix fit face à de nombreuses agressions. Une flotte anglaise dirigée par le navigateur sir Francis Drake attaqua le port en 1587, détruisant de nombreux vaisseaux et, en 1596, la ville fut pillée par des navires anglais sous les ordres de Robert Devereux, comte d'Essex. Au cours du siècle suivant, Cadix fut attaquée par les Anglais à trois reprises. Elle fut bloquée par la flotte anglaise pendant presque quinze mois en 1797 et 1798. Pendant les guerres napoléoniennes, Cadix fut assiégée par la flotte française de février 1810 à août 1812. Quand l'Espagne perdit ses colonies en Amérique, au XIXe siècle, la richesse de la ville commença à décliner. Pendant la guerre d'Espagne, Cadix fut une base des forces nationalistes du général Franco. ![]() La spécialité culinaire de Cadiz est le poisson frit qu on achète dans une friteria a emporter ou a déguster sur place .On s installe a 14 heures sur une jolie place et hop après 5 minutes Tove a déjà une arrête de poisson dans la gorge .Donc direction les urgences ou ils ont étés très accueillants et rapides pour le lui enlever On y passera deux jours a Cadiz avant de repartir sur Barbate dernier port de l Atlantique avant Gibraltar. On navigue de jour en contournant le cap Trafalgar ou les anglais de Nelson ont battu les Français aidés des Espagnols .Bilan 7000 français et 1500 anglais tués, dont Nelson . Le lendemain départ pour Gibraltar . A cause de l évaporation dans la Méditerranée le courant dans le détroit dure plus longtemps dans le sens atlantique méditerranée ce qui nous arrange bien. Il nous est favorable a partir de 15 heures et on arrive très vite a l entrée a Tarifa .Il y a beaucoup de bateaux mais ils sont canalisés dans les rails et ne nous gênent pas. On navigue entre Afrique et Europe pendant 2heures et on entre dans la baie d Algésiras . Une heure après la tombée de la nuit on jette l ancre a La Linea juste a coté de Gibraltar. ![]() Le lendemain on entre de bonne heure a Gibraltar . On change de monde .On est en Angleterre . Gibraltar et l'ancien Abyla (aujourd'hui le mont Acho à Ceuta, enclave espagnole au Maroc) constituaient les Colonnes d'Hercule, qui furent signalées au moyen de colonnes d'argent par les marins phéniciens pour indiquer les limites de la navigation en eaux sûres aux peuples de la Méditerranée. Premier point de la conquête musulmane de l'Espagne, le rocher de Gibraltar doit son nom à Jabal al-Tàriq (en arabe, «?montagne de Tariq?») en l'honneur du général musulman Tàriq ibn-Ziyàd (mort v. 720), qui envahit l'Espagne en 711. En 1309, Gibraltar fut aux mains des Castillans, puis repris par les Maures en 1333, qui le gardèrent sous leur domination jusqu'en 1462. En 1502, il fut rattaché à la Couronne espagnole. Dès le sac de Gibraltar par le corsaire algérien Barberousse II (Khayr al-Din, v. 1483-1546) en 1540, de puissantes défenses furent aménagées sur le rocher sur l'ordre de l'empereur Charles Quint. Le 24 juillet 1704, pendant la guerre de Succession d'Espagne, Gibraltar fut pris par les forces alliées anglaises et hollandaises. Le commandant anglais en prit possession au nom de la reine Anne. Neuf ans plus tard, l'acquisition fut officialisée par le traité d'Utrecht. Durant la phase européenne de la guerre d'Indépendance américaine, l'Espagne, en guerre contre le Royaume-Uni, érigea un blocus rigoureux contre Gibraltar (1779-1783). Le 14 septembre 1782, les Britanniques détruisirent les canons des flottes des assiégeants français et espagnols. En février 1783, la signature des préliminaires de paix mit fin au siège. En 1830, Gibraltar devint une colonie britannique. Au cours de la Première Guerre mondiale, le rocher fut une base stratégique des unités navales alliées et une réserve de charbon pour les zones de combats dans l'est de la Méditerranée. ![]() Pendant la guerre civile d'Espagne (1936-1939), la ville de Gibraltar fut un port d'accueil des nombreux réfugiés espagnols. En novembre 1942, elle sert de base d'opération aux troupes d'intervention en Afrique du Nord. Lorsqu'en 1964, la Grande-Bretagne remit presque la totalité de la gestion des affaires internes au gouvernement, l'Espagne soutint que, conformément à la paix d'Utrecht, elle devait acquérir la souveraineté sur le territoire. L'attitude britannique entraîna une tension dans les relations entre les deux pays et amena l'Espagne à isoler économiquement Gibraltar. Lors d'un référendum tenu le 10 septembre 1967, la population de Gibraltar vota massivement pour le maintien de la domination britannique et rejeta les liens avec l'Espagne. Toutefois, celle-ci réitéra ses revendications et, en 1969, ferma ses frontières aux 5 000 ouvriers espagnols qui se rendaient à Gibraltar pour leur travail. De ce fait, la dépendance, soutenue par la Grande-Bretagne diversifia son économie qui bénéficia du développement du tourisme et d'une augmentation des dépenses militaires. À la fin des années 1970, l'Espagne commença à montrer plus de flexibilité dans la question de Gibraltar. En 1980, un accord de principe fut négocié sur la réouverture de la frontière sans toutefois entrer en vigueur. En 1981, le prince et la princesse de Galles choisirent le rocher comme première étape de leur lune de miel, ce que l'Espagne considéra comme un affront. Cependant, en 1982, les deux pays s'engagèrent de nouveau à résoudre leurs différends et, en février 1985, pour la première fois depuis seize ans, la frontière avec le territoire espagnol fut réouverte. Nous on a parcouru le rocher de long en large et on a bien rigole avec les singes. ![]() Par contre le soir les fish and chips étaient cher et dégeu . Le lendemain cap a l est vers la Costa del Sol .Même de loin on voit que la cote a été décorée a la bétonnière .On s arrête a Benalmadena, immense marina pour riches avec aucun petit bar a tapas ,que des trucs pour anglais ou allemands en manque de soleil. Le lendemain malgré un force 6 d ouest annoncé on repart vers la Caleta de Velez après Malaga . Petit port charmant, on y est bien pour passer deux jours dans un fort coup de vent d ouest. Avant la pluie on a le temps d aller en bus a Malaga. Fondée par les Phéniciens au XIIe siècle av J.-C., Málaga fut successivement une colonie carthaginoise, romaine, maure. Sous les Romains, et plus particulièrement sous les Maures, elle se transforma en une importante base militaire. Elle fut conquise en 1247 par les chrétiens espagnols, après une héroïque résistance. De son passé, la ville a conservé une cathédrale de style Renaissance des XVIe et XVIIIe siècles, et les ruines d'une forteresse mauresque qui nous ont bien plu et rappelées l alcazar de Séville. ![]() Il pleut des cordes , des maisons sont inondées ,les plages qui étaient nickel la veille sont couvertes de détritus végétaux et humains amenées je suppose par les rivières dans la mer , et une bouche d égout sur deux est bouchée. Le temps se dégage un peu mais on reste a quai pour attendre nos copains Bébert et Yvette ainsi que Bernard . Le lendemain de leur arrivée cap a l est sur Motril a 30 milles tout a la voile. ![]() La ville ne nous laisse pas un grand souvenir, et on part vers Adra le jour suivant. A Adra résident Dédé et Claudine deux heureux retraités de notre village qui vivent ici en Andalousie. Grâce a eux on visitera bien la région durant quatre jours de mauvais temps .Et surtout on passera chez eux une journée et trois soirées très arrosées et d un haut niveau gastronomique. Merci a eux. ![]() Puis on fait Adra - Almeria au moteur et Tove et Yvette rentrent en voiture vers St Martin . ![]() Dimanche 24 novembre 2002 la météo annonce du 7a 8 sur notre zone On reste sagement au port . Départ lundi a 14 heures pour Cartagena .La houle du coup de vent d hier est forte et on est chahuté. On passe le cap de Gata une heure avant la tombée de la nuit.Ca souffle fort ,on est sous grand voile seule et on marche a 6 nœuds . Puis tout se calme vers 20 heures et on met le moteur jusqu a minuit. Bernard n est pas très bien et Bébert dort. La nuit est belle et le vent reviens .J installe tout, génois grand voile et artimon et c est parti . Mais le vent monte vite ; c est ça la Méditerranée. Trop ou pas assez. Je prend un ris puis deux ,le génois est roulé au deux tiers .Bébert me rejoint en haut et on passe deux heures plein pot avec des pointes a 28 nœuds .Puis ça baisse un peu .puis tout à fait et on finit au moteur à Carthagène vers 8 heures du matin. C est une ville de garnison , en particulier de marins et on a même vu passer un sous marin. ![]() On repart pour Torrevieja en passant le cap de Palos ,on fait beaucoup de moteur. En arrivant le vent s est levé .Le port est complet et on se dirige vers le club nautique qui nous accueille entre deux bateaux en ferraille de 20 mètres environ . Le temps d amarrer, sur un coup de houle déclenché par un pêcheur rentrant au port, je tord mon balcon avant sur un bout de ferraille qui dépassait du bateau voisin . C est pas trop grave mais je retiens la leçon : toujours se mettre avec des bateaux de sa catégorie c est a dire pour moi avec des voiliers de ma taille. Le lendemain , Jeudi 28 Novembre on arrive a Alicante Le port est au cœur de la ville mais très chèr . D ailleurs les prix montent plus on va au Nord . Alicante se trouve dans une région agricole fertile, particulièrement connue pour ses vins, où l'on cultive aussi des olives, des amandes, des oranges, des dattes, du riz et de l'orge. Située sur la Costa Blanca, une zone touristique de grande importance, Alicante a également une activité industrielle liée à la pêche et à l'exploitation du sel gemme et du phosphate de calcium. La cote a été entièrement décorée à la bétonnière Les Espagnols savent faire la fête et c est communicatif : pour fêter le départ de Bébert et Bernard vers le froid et la pluie on fait une petite fiesta qui se termine a 7 heures du matin Samedi .Leur bus étant a17 heures ils ont pu dormir durant le voyage. ![]() Tapas en Andalousie Amis voileux si vous aimez faire la fête arrêtez vous a Alicante. Les bars sont bondés a six heure du matin mais a onze heure tout est en place pour le paseo et les premières bières sont servies sur les terrasses. Ca ne doit pas être les mêmes clients. Et il n y a pas une route a traverser pour rentrer a bord ce qui pour un marin en goguette est un gage de sécurité. Quand a moi je vais rendre visite a Manolo et Pilar ,les parents d amis espagnols que je connais depuis 30 ans. Ils passent l hi |