La sortie, comme à Cayenne, face au vent et au vagues, est longue et pénible.
Après, c'est six jours de mer tranquille, avec les grains classiques mais un vent agréable et constant plus un bon courant qui nous pousse dans la bonne direction.

On devine l'ile au sixième jour dans l'après midi et le temps de la contourner par le Nord , l'ancre tombe par vingt mètres de fond dans la baie de Charlotteville.

Il fait nuit, mais on sent qu'on est sous les tropiques. Cocotiers, on devine aussi une immense plage en arc de cercle et on entend du reggae depuis le bateau.
Le lendemain, c'est conforme à ce qu'on supposait avec de belles collines verdoyantes en arrière plan. Et l'eau turquoise où on prend un premier bain est super.

Un pécheur passe et hop deux belles bonites pour quatre Euro.
Ensuite on va se promener en ville. Ça parle anglais, mais avec un accent terrible.
On fait connaissance avec les deux autres voiliers, un espagnol et un anglais: apéros, repas etc, etc. La dure vie du marin quoi. On se ballade beaucoup à pied aussi. Bref, quinze jours de farniente absolu dans cet endroit du bout du monde.

David et Martine nous rejoignent pour quinze jours. On loue une voiture, volant à droite et conduite à gauche. Ça va quand on roule mais si on stoppe pour voir un truc, une fois sur deux je repars du mauvais coté. Le centre de l'ile est assez élevé, donc on alterne baignades dans de superbes baies et ballades en forêt tropicale.


On décide de partir vers le sud de Tobago. David nous organise une manœuvre d'homme à la mer, vu qu'il échappe un seau à l'eau. Je le récupère car j'y tiens: il a servi à tant de copains malade....On reste trois jours au mouillage de Crow Point au sud de l'ile.

C 'est beaucoup plus touristique qu'à Charlotteville, il y a de grands hôtels sur la plage. Par contre, il y a un reef sur lequel les plongées sont assez jolies.


Tout ayant une fin, nous devons aller à Trinidad pour laisser le bateau et revenir bosser.
J ai réservé une place au sec dans la baie de Chaguaramas au chantier Power Boat. On y arrive après une navigation tranquille au vent arrière, deux petites bonites et un grain qui nous coupera le vent pendant une heure. Deux jours après, David et Martine repartent vers le froid. Nous, on prépare la sortie et le stockage du Pjuske.

On a du boulot à voir avec les artisans de la marina, le poste le plus gros étant la nouvelle peinture de coque du bateau. Tout est réglé en quelques jours et on peut regagner la France via Londres par British Airways. Retour début Octobre.
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